Wilson St-Jean

Président

Né en Haïti, plus précisément à Jérémie, le 6 juillet 1976, Wilson St-Jean passe le tout début de sa vie auprès de sa mère, Marie-Lourdes St-Jean, et de sa grand-mère maternelle, Célima St-Jean. Très jeune par contre, il se retrouve en France chez une de ses tantes et y passe une grande partie de son enfance où il y reçoit son éducation primaire. Par la suite, il immigre au Canada à l’âge de 12 ans et entame ses études secondaires à Longueuil. C’est à ce moment qu’il commence à fréquenter le club d’athlétisme de son école et ses aptitudes y sont immédiatement reconnues. Il remporte au fil des ans plus de 30 médailles en athlétisme en participant aux différents championnats québécois et canadiens, obtient trois titres majeurs lors des championnats canadiens, et est nommé athlète par excellence à deux reprises par la Fédération d’athlétisme du Québec.

Son sens de l’humanisme et son empathie le poussent alors à étudier en communication et en sciences humaines au Collège André Grasset, puis au Collège de Sherbrooke. Sa volonté de réussir et sa résilience malgré un contexte difficile lui permettent de fréquenter le programme sports-études du collège et il se dirige par la suite à l’Université de Sherbrooke à la Faculté d’éducation physique et sportive où il y complète son baccalauréat. Ses compétences et sa formation l’amène à fonder alors une entreprise spécialisée dans la préparation physique des athlètes où il a le privilège d’entraîner de nombreux athlètes de renom dont Jamall Lee (U. Bishop’s), Tim Magas Biatabouchouka (NFL), Alexis Bwenge (CFL), Cédric Marcoux (USC), Jean François Joncas (CFL), Pascal Masson (CFL) et Christelle Doyon (championne du monde junior en snowboard).

Certifié entraîneur de niveau trois du PNCE, il est par la suite nommé entraîneur en chef de l’équipe du Québec (athlétisme, 2003) et entraîneur aux Jeux du Canada (athlétisme, 2013). Wilson reçoit en 2009 le pris RÉMI, remis au gagnant du prix Reconnaissance mérite immigrant dans la catégorie personnalité sportive. Il travaille actuellement comme éducateur physique à l’école du Touret de la Commission Scolaire Régionale de Sherbrooke auprès d’une clientèle à déficiences intellectuelles moyennes et sévères.

Wilson St-Jean garde toujours un lien très fort avec son pays d’origine. Il retourne régulièrement en Haïti et est en contact constant avec les gens du pays afin de suivre l’évolution et le développement des jeunes de sa ville d’origine, Jérémie. Il accorde d’ailleurs une importance toute particulière à la jeunesse de cette ville et veut généreusement y investir dans son bien-être.